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Bridget Jones's Diary (Le Journal de Bridget Jones) ::
Réalisé
par : Sharon
Maguire
En : 2001
Avec : Renée
Zellweger, Gemma
Jones, Celia
Imrie, James
Faulkner, Jim
Broadbent, Colin
Firth, Charmian
May, Hugh
Grant, Paul
Brooke...
Scénario : Helen
Fielding, d'après son livre
Montage :
Martin Walsh
Image : Stuart
Dryburgh
Musique : Patrick
Doyle
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Bridget est une jeune femme anglaise, d'une trentaine d'années.
Ses obsessions : maigrir, arrêter de fumer...et trouver un type
bien. Un jour, elle décide de s'y mettre sérieusement, et
de se confier à une seule personne : son journal intime.
.: Adapté
d'un best-steller anglais, Le Journal de Bridget Jones aurait pu
nous faire peur. Les adaptations de bouquins au cinéma ne donnent
pas toujours de très bons résultats. En plus, Le Journal
de Bridget Jones est un livre particulier, étant donné
qu'il s'agit d'un journal intime. Petit détail qui change tout
: la scénariste est aussi l'auteur du livre. Ouf, on est rassuré.
Le
film aurait pu n'être qu'une simple comédie romantique fade
et niaise, puisque le film se résume vite à la bataille
des deux hommes (interprétés par Hugh Grant & Colin
Firth) pour conquérir Bridget. Mais cette histoire est truffée
d'humour. Comment ne pas rire, lorsque Bridget arrive déguisée
(en prostituée...) à une fête "non" déguisée
? Et comment ne pas rire lors du féroce combat à mains nues
qui oppose les deux soupirants ? Tant de touches d'humours, qui font de
ce film un pur bijou, une perle de la comédie. On notera l'interprétation
de Renée Zellweger, une actrice texanne qui joue magnifiquement
bien le rôle de cette jeune anglaise un peu tarée sur les
bords. Et si vous pensez reconnaitre dans Bridget votre soeur, votre voisine
ou bien une de vos amies, c'est normal : Bridget pourrait bien être
LA jeune femme type de trente ans. Pourquoi croyez vous que toutes ces
dames se sont précipitées sur ce livre, puis sur le film
?
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Sylvain P. -
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"Le Journal de Bridget Jones" ou "Bridget et ses problèmes..."
- Tout d'abord : Ras le bol de ses productions "mid-atlantic"
à l'eau de rose instaurées par le succès surprise
de Four Weddings and a Funeral et dont la recette de base est invariablement
constituée de :
1) Une production américaine cachée derrière des
allures britanniques, histoire de rendre Hollywood plus sympathique.
2) Hugh Grant, Hugh Grant, Hugh Grant.
3) Une actrice américaine plutôt célèbre, qui
joue le rôle d'une américaine parachutée dans ce pays
si pittoresque. Si l'actrice en question n'est pas suffisamment célèbre,
lui confier le rôle d'une véritable anglaise, pour augmenter
ses mérites et sa future reconnaissance est recommandé.
4) Ne pas oublier la "bande de potes" prête à tout
et toujours là pour le héros/l'héroine.
- A part ces généralités, que reprocher à
la fameuse Bridget, qui, après tout, est bien brave comme fille...
"bien brave"... tout est là. Bridget Jones n'en est pas
au point qu'on lui cracherait dessus rien qu'en la croisant dans la rue,
mais de là à ce que tout à coup, la moitié
des loyaux
sujets mâles de Sa Gracieuse Majesté lui courent après
sans raison, il y a de la marge.
En effet le personnage n'a rien d'attachant tant ce qui aurait dû
rester de sympathiques petits défauts constitue en fait la totalité
de sa personnalité.
Tout au plus rassurera-t-elle les trentenaires célibataires et
désespérées de l'être qui se diront après
vision du film (ou lecture du livre ?), qu'après tout, si quelqu'un
d'aussi gravement atteint que notre amie Bridget arrive à déchaîner
les passions, leur tour ne va certainement pas tarder à arriver.
Et encore...
De mon côté, dans le genre trentenaire célibataire
et passablement névrosée, je préfère de loin
me pencher sur le cas d'une certaine Ally McBeal.
Bridget tu peux te rhabiller.
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Will -
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