.: Un moyen mis en oeuvre : le Quota Act

Les années 20 ne sont pas favorables au cinéma britannique : crise de confiance, mais aussi crise financière et surtout crise artistique (en effet les anglais semblent ne pas avoir les mêmes dispositions pour le cinéma que pour le théâtre, le roman, ou la poésie...) incitent le gouvernement britannique à agir, afin de remédier à la situation, en instaurant une loi : le Cinematograph Film Act (plus connu sous le nom de Quota Act), qui a pour but de limiter certaines pratiques comme le block and blind booking (système de location par lots, obligeant l'exploitant à louer plusieurs films pour un ou deux intéressants), mais qui impose surtout un nombre minimum de films britanniques sur les écrans (Lord MOYNE, l'inspirateur du projet avait pour but de répandre la culture nationale à la fois dans son pays et à l'étranger à travers les productions britanniques).

Le Quota Act s'adressait d'abord à la distribution et à l'exploitation, or c'est avant tout la production locale qui est en crise à l'époque. Il est donc rapidement décidé que distributeurs et exploitants investiront une partie de leurs profits dans la production nationale.

Grâce à ces mesures, le cinéma britannique va remonter la pente au cours des années 30, même si c'est au prix de films mauvais mais rentrant complètement dans les quota (et appelés quota quickies).
Le Cinematograph Film Act sera reconduit jusqu'en 1938.

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