.: Les années Quatre-vingt On crie à la renaissance du cinéma britannique depuis le 23 mars 1982, ce jour-là, Chariots of Fire (Les Chariots de feu) de Hugh HUDSON, produit par David PUTTNAM, reçoit quatre Oscars à Hollywood (meilleur film, meilleur scénario, meilleurs costumes et meilleure musique originale pou Vangélis). En recevant son Oscar, ce soir là, le scénariste Colin WELLAND lance une phrase qui est restée dans toutes les mémoires : "The British are coming !" L'année suivante, Gandhi, de Sir Richard ATTENBOROUGH, double la mise : huit Oscars ! En 1986, A Room with a View (Chambre avec vue) de James IVORY, en récolte trois (meilleurs scénario, décors, et costumes). En 1987, la co-production "anglo-italo-chinoise" The Last Emperor, signée BERTOLUCCI, est nominée neuf fois... et remporte ses neufs oscars. Mais comme les Oscars ne sont pas forcément une référence (loin de là !), The Mission de Roland JOFFE, remporte, en plus de sa statuette, la Palme d'Or à Cannes en 1986. Et la liste des récompenses faites aux films britanniques s'allonge tous les ans et touchent tous les festivals et cérémonies... Et le public suit. Cependant derrière les "super"-productions à succès se distinguent des réalisateurs que l'on avait vu apparaître à la fins des années 70; et alors que les décors étaient jusqu'à présent plantés, bien souvent, dans la verdoyante campagne anglaise (A Room with a View) et dans des milieux de haute-bourgeoisie où il est de bon ton d'envoyer les héritiers dans de prestigieuses universités (Maurice, de James IVORY, ou encore Chariots of Fire), des cinéastes comme Stephen FREARS (avec My Beautiful Laundrette en 1985), Ken LOACH (Riff-Raff, 1991), mais aussi Mike LEIGH (High Hopes, 1988) nous font découvrir un cinéma "social". |